Le Cambodge occupe actuellement la 10ᵉ place parmi les plus grands producteurs mondiaux de riz, tant pour la consommation locale que pour l’exportation, selon la Fédération du Riz du Cambodge. En 2022 seulement, le pays a exporté environ 630 000 tonnes de riz blanc, générant des revenus dépassant les 400 millions de dollars. Cette réussite remarquable découle de politiques stratégiques et délibérées sous la direction visionnaire de l’ancien Premier ministre Samdech Hun Sen, qui a fait du développement agricole un pilier de la croissance nationale. Pour les pays africains confrontés à l’insécurité alimentaire et à une forte dépendance aux importations de riz, une denrée représentant plus de 5 milliards de dollars de factures annuelles pour l’Afrique subsaharienne, le succès du Cambodge offre une feuille de route précieuse.
L’Inde, avec son économie en pleine croissance et sa vaste base de consommateurs, constitue une destination d’exportation prometteuse pour les entreprises agroalimentaires africaines. Grâce à des initiatives telles que le Programme de Préférences Tarifaires sans Droits de Douane (DFTP) et le Système Global de Préférences Commerciales (GSTP), les exportateurs africains, en particulier ceux des Pays les Moins Avancés (PMA), bénéficient de réductions ou d'exonérations de droits de douane. Cela offre une opportunité en or aux entreprises agricoles africaines pour répondre à la demande indienne en produits tels que les légumineuses, les oléagineux, les épices, les fruits, les noix, le café, et bien d'autres.
Cet article synthétise des stratégies concrètes pour les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire, s’appuyant sur des études de cas réussies au Chili, en Éthiopie, au Pakistan et ailleurs. En combinant adoption technologique, collaboration dans la chaîne de valeur et préparation aux marchés, ces acteurs peuvent surmonter les obstacles et répondre à la demande mondiale.
Les marchés mondiaux offrent d’importantes perspectives aux nations en développement pour exporter une grande variété de fruits frais — tels que mangues, ananas, papayes et autres produits tropicaux exotiques. La demande croissante dans des régions stratégiques comme l’Union européenne, l’Amérique du Nord, la Chine, le Japon et la Corée du Sud est stimulée par l’intérêt pour des fruits nutritifs, disponibles toute l’année et au goût singulier. Toutefois, accéder avec succès à ces marchés nécessite de savoir naviguer dans des environnements réglementaires stricts, de maîtriser une logistique complexe et de relever divers défis spécifiques à chaque marché. Cet article passe en revue ces opportunités et obstacles tout en proposant des solutions concrètes.
Le sorgho, l'une des cultures les plus résistantes à la sécheresse au monde, recèle un potentiel inexploité pour les coopératives agricoles et les entreprises agroalimentaires des pays en développement. Sa résilience face au changement climatique, combinée à son applicabilité dans divers secteurs industriels, en fait une denrée d'exportation précieuse. Les variétés de sorgho, notamment le sorgho blanc et rouge, sont de plus en plus recherchées sur les marchés mondiaux, notamment dans les secteurs de l'alimentation, des boissons et des cosmétiques.
Le beurre de karité, souvent appelé « l’or des femmes », est devenu une source d’espoir pour les petits producteurs et les coopératives agricoles en Afrique de l’Ouest. Alors que la demande mondiale pour des produits naturels, durables et éthiques ne cesse de croître, le karité offre une opportunité unique aux communautés locales de participer à l’économie mondiale tout en favorisant le développement durable. Cet article explore des stratégies éprouvées et des conseils pratiques pour aider les producteurs de karité ouest-africains à exploiter leur plein potentiel sur le marché international. À travers des récits de réussite, nous découvrirons comment la qualité, l’innovation et la collaboration peuvent transformer les défis en opportunités, permettant aux producteurs de prospérer tout en préservant leur patrimoine culturel et leurs ressources naturelles.
L’agriculture constitue un pilier essentiel de l’économie africaine, employant plus de 60 % de la population et contribuant de manière significative à la sécurité alimentaire et aux moyens de subsistance. Pourtant, les petits exploitants agricoles, qui représentent l’épine dorsale du secteur, font face à de nombreux défis : accès limité aux ressources, marchés imprévisibles, impacts du changement climatique et isolement géographique. Ces obstacles les enferment souvent dans des cycles de pauvreté et d’insécurité alimentaire. Cependant, une solution transformatrice existe : les coopératives agricoles. En unissant leurs efforts, les petits exploitants peuvent amplifier leur voix, mutualiser leurs ressources et accéder à des opportunités autrefois hors de portée. Cet article explore comment les coopératives autonomisent les agriculteurs africains, renforcent leur résilience et stimulent le développement durable à travers le continent.
Ces dernières années, le commerce mondial des fruits frais a connu une croissance significative, porté par une demande accrue pour les produits exotiques et saisonniers. Cependant, cette expansion a également attiré des activités frauduleuses, ciblant particulièrement les exportateurs qui utilisent le paiement contre documents (PAD) pour les expéditions par fret aérien. Bien que pratique, le PAD présente des vulnérabilités uniques en raison de la rapidité du transport aérien, qui dépasse souvent le délai de vérification des paiements. Cela crée une opportunité pour les fraudeurs d’exploiter les exportateurs, entraînant des pertes financières considérables. Cet article explore les risques critiques associés aux transactions PAD pour les exportateurs de fruits frais, examine des cas réels de fraude et propose des stratégies concrètes pour protéger votre entreprise. En comprenant ces risques et en mettant en œuvre des mesures préventives robustes, les exportateurs peuvent protéger leurs actifs, maintenir leur rentabilité et renforcer la confiance dans leurs relations commerciales internationales.
La demande mondiale de cossettes de manioc séchées a considérablement augmenté ces dernières années, portée par les besoins croissants de la Chine en bioéthanol, produits alimentaires et aliments pour animaux. Cette situation représente une opportunité en or pour les producteurs africains de manioc d’élargir leur marché et de stimuler la croissance économique. Les fabricants chinois sont prêts à commander entre 50 000 et 100 000 tonnes métriques (TM) de cossettes de manioc séchées par mois, avec des contrats allant de 3 à 5 ans. Cependant, malgré ce potentiel immense, les exportateurs africains font face à des défis majeurs qui entravent leur capacité à tirer pleinement profit de cette opportunité. Cet article explore les principaux défis auxquels sont confrontés les producteurs africains de manioc pour exporter vers la Chine et propose des stratégies concrètes pour les surmonter. En relevant ces obstacles, l’Afrique peut se positionner comme un acteur compétitif sur le marché mondial du manioc et libérer son immense potentiel agricole.
Le secteur agricole, bien que fondamental pour les économies mondiales, est confronté à des défis qui testent la résilience et l’ingéniosité des jeunes agripreneurs. Entre les conditions de marché volatiles et les facteurs environnementaux imprévisibles, établir une entreprise agricole prospère ressemble à naviguer sur un champ de bataille. « L’Art de la Guerre » de Sun Tzu, un traité intemporel sur la stratégie et le leadership, offre des enseignements profonds qui peuvent être adaptés au domaine agricole. En appliquant ses principes, planification méticuleuse, adaptabilité, leadership efficace, marketing stratégique et victoire sans combat, les jeunes entreprises agricoles ainsi que les coopératives peuvent non seulement survivre, mais prospérer dans ce paysage compétitif. Cet article explore comment ces principes peuvent être mis en pratique, soutenus par des études de cas et des leçons tirées du terrain.
Ce guide est une feuille de route pour les petits agriculteurs et les entreprises agricoles, leur permettant de transformer les revers en tremplins vers le succès. Rempli de stratégies pratiques, d’exemples concrets et de leçons apprises, il montre comment accepter l’échec, favoriser l’innovation et collaborer efficacement pour renforcer la résilience et stimuler une croissance durable. Que vous soyez un petit exploitant agricole ou un propriétaire d’agro-entreprise, ce guide vous outillera pour prospérer face à l’adversité.
Accéder au marché chinois implique de relever des défis majeurs, notamment satisfaire une demande colossale et respecter des normes de qualité exigeantes. Ce guide propose des stratégies éprouvées pour aider les leaders africains à établir des chaînes d’exportation performantes, en minimisant les risques et en capitalisant sur les opportunités tout au long de la chaîne de valeur.
Le cacao, bien plus qu’un ingrédient clé du chocolat, est une source de potentiel économique inexploité, capable de transformer des industries au-delà de la confiserie. Première productrice mondiale de cacao, la Côte d’Ivoire, aux côtés d’autres nations d’Afrique de l’Ouest comme le Ghana, le Nigeria et le Cameroun, se trouve à un tournant crucial : maximiser la valeur des sous-produits du cacao. Ces matières, souvent considérées comme des déchets, peuvent donner naissance à de nouvelles industries dans l’agroalimentaire, la cosmétique, et bien plus encore.
Bien que l’Afrique de l’Est et l’Amérique latine soient souvent reconnues comme les leaders de la production de café, l’Afrique de l’Ouest, notamment des pays comme la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Sierra Leone, le Liberia et le Togo, possède les bases nécessaires pour augmenter considérablement sa production de café. La Côte d’Ivoire, avec une production annuelle de 1 à 2 millions de sacs, est déjà un leader régional. Pourtant, le pays et ses voisins ont encore bien plus à offrir. Actuellement, l’Afrique de l’Ouest produit environ 2 à 3 millions de sacs par an, soit une infime part de la production mondiale. Cela représente une opportunité immense pour la région.
La demande croissante de graines de sésame blanc sur les marchés internationaux, notamment en Corée du Sud, en Chine, au Japon et en Inde, offre une opportunité lucrative aux agriculteurs et acteurs agro-industriels d’Afrique de l’Ouest. Pour saisir cette opportunité et maximiser leur potentiel d’exportation, les entreprises agricoles et les coopératives peuvent adopter les stratégies suivantes :